Aujourd'hui la mature est morte de chagrin, Accompagnée d'un ciel voilé de doux embruns, Elle a fermée ses portes, et, de tout à chacun, La nature étant morte, il ne reste plus rien. Rien que le souvenir d'un paysage vert Ou chantaient les oiseaux, du printemps à l'hiver, Et coulait l'onde pure des ruisseaux enchanteurs, Aux berges parsemées de mille et une fleur. Du confins des vallons au sommet des montagnes, On pouvait admirer nos superbes campagnes, Ou poussèrent les blés, l'orge et le tournesol Maintenant sur la terre, il n'y a plus de sol, Voilà notre avenir si nous ne faisons rien, Car demain la nature va mourir de chagrin.