Ne laisser pas tarir la source merveilleuse, Objet de mes désirs, garante de mes pensées, Du sentier difficile, aux routes sinueuses Ne pouvons nous encore Madame ! Vous aimer. Ne vous torturez pas en scrupules inutiles, Mais imaginez-vous, le corps nu, sur une île Quand monte la marée sous un doux clair de lune Dont les tendres rayons, effleurent votre peau brune. Laissez-vous emporter dans un guai tourbillon De rêves insensés, mais cependant utiles Qui feront naître en vous une imagination Débordante d'amour et de songes fertiles. Redevenez la femme que vous étiez avant, Renouez avec vous de nobles sentiments.