Ses paroles parsemées de quantités de fleurs Donnèrent à l'assemblée un regain de noblesse, Il employait des mots remplis d'une douceur Que seuls les héros, dans leur grande tristesse Avaient compris le sens aigüe, de la douleur. Couronné de Lauriers, dans les bras une lyre, Fredonnant devant eux, sous forme de compile, Tout ce qu'il a apprit, bien qu'il ne sache lire Des poèmes immortels d'Homère et de Virgile, De l'Iliade à l'Enéide, qu'il ne pût finir. Dévoilant à la foule les splendeurs de son âme D'un spectacle charmant, allait les affubler, Du poème chantant, au sonnet qui enflamme Les esprits attentifs à toute cette beauté, Dans un silence lourd, versent un torrent de larmes. Hélas tout ce bonheur dura bien peu de temps Le dimanche au réveil, il me restait en tête, Qu'une légende ancienne qui durera longtemps, Mon esprit voyageur traversant les tempêtes Trouvera le poète, dont le nom est vivant.