Vous vous êtes penché sur ma jeunesse verte Comme une douce -mère- protégeant son enfant Acceptant les victoires, mais aussi les défaites Soyez béni d'avoir toujours été présent. Soyez béni aussi pour votre cœur si pur Comme l'oiseau perdu, j'ai retrouvé le nid Me réchauffant le cœur contre cette froidure Avec laquelle mon âme se serait tarie. Hier encore, c'est vrai, d'un pas lourd je marchais Triste et désemparé, recherchant en moi-même Un nouvel avenir, mais rien ne me disais, Sombre et pâle j'errais, sans personne qui m'aime. Béni soit ce beau jour ou vous m'avez offert En plus de votre amour, une entente sans faille N'ayant plus à bercer dans l'immense désert Le secret des mirages et des épouvantails. Et béni soit enfin cette amitié sincère Que deux êtres s'accordent sans être réunis Simplement, franchement, nous pouvons être fières D'avoir un pour l'autre un ami pour la vie.