Tempête ô ma tempête, pourquoi temps ! pétes-tu ? Tu brouilles mon esprit, mes rêves sont confus, Ô tempête des mots, que ne me souffles-tu Des cantiques moroses, pour des âmes perdues. Dans la froideur du temps, et froide l’heure qui sonne Les âmes disparues se retrouvent en enfer, Ô tempête des cris, tes écrits qui résonnent Donnerons à mes -lis- la puissance du vers. Non ! Ne me dis plus rien qui rendre mon corps fou, J’ai besoin de repos, d’amour et de tendresse, Exilé, je m’en vais sur une île de Grèce Ou les amants blessés se retrouvent à Corfou. Tempête ô ma tempête, laisses moi un instant Pour écrire des poèmes à la grandeur du temps.