Je ne suis pas à l'aise dans cette ville morte N'étant pas du pays, les gens ferment leur porte Je suis comme en enfer, quand le Diable emporte Les âmes démunies qui -mal- se comportent. N'ouvrez pas votre porte ! Mais ouvrez votre cœur ! Ne laisser pas un être seul dans le malheur ! De la compréhension et un peu de chaleur Apportent à ce quidam un soupçon de bonheur. N'ayez pas peur de lui ! Il ne veut rein vous prendre ! Il n'est que passager et aimerait comprendre Pourquoi tant d'insistance à ne pas lui parler, Il comprend votre langue et voudrait s'exprimer ! Mais vous avez trop peur qu'il mange votre pain, Et que son cœur en peine ne vous laisse plus rien.