Quand les chapiteaux du soleil escaladent le ciel, Quand les balançoires pendent du toit Nouées aux gorges des trapézistes, Quand les mammouths chimériques déploient leurs oreilles, Et quand les humains se meurent Pour des cacahuètes et du maïs soufflé, C'est là que tu découvres que l'herbe, Qui paraissait de loin verte de vie Est en fait jaune aux racines, Trempée de boue.
La mort coule sur les âmes des monstres du cirque. Elle est une contorsionniste, Masquée de blanc indélébile, Enroulée dans les tissus de l’arc-en-ciel, Dont la beauté divine la rend méconnaissable Parmi le genre humain.