Accrochez-moi ces vers au bout des hameçons, Caressez leurs corps mous en une bonne leçon, Reculez de dégoût devant leur jolie danse, Ouvrez vos bouches exquises déchirant le silence, Sinon point de poisson, au bout de vos journées ! Tout ce que vous pourrez trouver à enfourner : Il restera les vers, leur goût, imaginez ! C'est la vie des humains que j'ai ici décrite, Hideux petits zéros, bien souvent hypocrites, Et leurs vies pathétiques valent la peine d'être écrites… Sinon que reste-t-il de leurs cris volatils ?