Accordez-moi l'asile bien insonorisé, Ce cabinet douillet aux murs capitonnés, Refusant de soumettre mes vers à la risée, Offrant à leur valeur un écrin festonné… Silence dans les chaumières pour la télé qui chante ! Taisez-vous qu'on entende les bouffons qui enchantent ! Il y a dans chaque foyer la fenêtre qui gueule, Chassée par l'Internet et son moteur Google… Honni soit l'impudent qui critique le progrès, Et tire à boulets rouges de son canon en grès, Sur les merveilles du jour qui font le monde "so grey" !