Lavés, petits cerveaux, qui cherchent à grandir… Epargnés du souci de comprendre la vie…
Sauvés de la douleur des massues à brandir… Elle est jolie la côte que les vieux ont gravie, Non, mais c’est ce qu’ils disent et comment ne pas croire Si tout autour de vous, on prie sur les trottoirs ?
Dormez, petits neurones gavés de vérités, Et la vie sera douce, vous l’aurez mérité…
Les mensonges n’en sont plus après quelques années. Avec le voile du temps, l’oubli vient tout tanner,
Versant son sable fin sur la curiosité, Irradiant de lumière l’aimable obscurité, Etouffant tous les cris sans animosité.