Tu ne peux pas savoir À quel point je t’aime Devrais-je m’arracher le cœur Et te l’offrir sur un plateau Pour que tu puisses le voir battre Comme une voile dans la tempête Comme les fumeroles d’un volcan Chaud qu’il est comme des tisons
Tu ne peux pas savoir À quel point je délire Devrais-je me fendre le crâne Et étaler à ta vue les secrets De mes pensées les plus torrides Te permettre de décrypter ces neurones Qui te susurrent tant de mots d’amour Qui interconnectent des appels insensés Qui disjonctent à la pensée d’un appel Qui trop longtemps se fait attendre
Mon poète amoureux désespéré Point n’est besoin d’un tel saccage Je sais je vois je contemple L’Everest de ton sentiment Reprends ton cœur Referme ta plaie crânienne Place ta main sur mon cœur Et tu comprendras tout Tu sentiras cette brulure Qui réchauffe à tout jamais Mon sentiment amoureux