Je me suis levé ce matin Et je tournai mon regard vers Rimouski. AH! Le 17 mars approche, me dis-je. Ne rate surtout pas l’occasion De jeter des mots pour dire À ton frère Guy Qu’il existe Dans ce pays où tous les rêves sont possibles.
Je court-circuite le temps de deux semaines Tout un exploit pour un amnésique des anniversaires! Frère karmique Que dirais-je sur ton odyssée planétaire? Trop de pensées m’avalanchent les cellules… Oserais-je « putiner » tes mémoires évelyniennes? OH! Que non… OH! Que oui!
17 mars 1948 Et voilà Guy-Cyrille garoché À nouveau Dans le temps et l’espace. Pourquoi ce moment-là? Pourquoi cet espace-là? Je dis « à nouveau » Puisque c’est toi qui as choisi Cette fin de millénaire.
Peut-être pour dépasser une vision spermique de l’existence? Peut-être pour dépoitriner l’érotisme? Peut-être pour tordre l’intellect jusqu’à ce qu’il vomisse s Peut-être pour « lucilliser » certains recoins de ton être l
Ta fête? Ton anniversaire? Pourquoi? Pour cette réflexion sur le temps L’espace et la vie… Pour un rappel des amitiés Et pour cette œillade sur l’infini…