Que vienne le temps de la conscience Que vienne le temps de l’être Que vienne le temps d’apprivoiser le temps Que vienne le temps de s’approprier l’espace
L’ombre s’effacera devant le réel Le mythe sera pulvérisé La pensée sera démystifiée La vibration aura besoin du vide
Un frère crie dans la nuit Un Bicois se réveille Son regard se tourne vers Genève Ce grand frère m’inquiète, dit-il
Mais sache que le hasard n’existe pas Eugène a planté Florence Guy et Jacques ont germé Et tout Sainte-Évelyne a toussoté
Alors les deux fous fins rancourtiens Sensibles comme des pédales en rut Rêveront de l’impossible Et viendra le temps Où cet impossible sera possible Et viendra le temps Où cet impossible sera réalité Et viendra le temps Où cet impossible sera l’être