Dans le cœur de la nuit, Etoile éclatée dont les branches Fuient vers les confins de l’obscurité, Dans l’œil de ma mémoire tendu Vers ce point de lumière Qui retarde la stupeur de l’aube, J’implore le temps Où le temps s’arrêtait, Happé par la douceur D’un jour d’été finissant, Le miracle de l’enfant Qui courait sur l’eau vive des chemins, Le cœur battu déjà par le murmure Des ombres de la nuit montante.