Celui du dehors, en habit de carnaval, Bavard, bruyant – Roulades et redondances, Kyrielles de petites lâchetés – Le front ceint du bandeau des civilités, Tournant la crécelle de son moulin à paroles, Main sur la bouche pour ravaler la queue du chat. Et l’autre, celui du dedans, désemparé, Nu sous la panoplie, traqué, Jeté au monde, livré à la furia de l’existence, Enfant-chat tapi derrière les mots, veillant A ce que sa queue ne dépasse pas.