Le savoir Ou feindre de le savoir : Sourd à ces battements que la vie égraine, S’arrêter sur le chemin Et coller l’oreille à la terre. Le savoir Ou feindre de le savoir : Je sais Que c’est la voix de mon enfant Qui monte des profondeurs Et si la lutte est inégale, Le secret muré dans le silence des pierres, Je m’étends sur le dos, La nuque sur la plus fraîche, J’avale une gorgée de ciel.