Mon cœur brinquebale comme le sac de billes Qui crevait mes poches d’enfant. Courage, courage mon cœur, monte à la hune Respirer le large, surprendre l’île perdue Où jadis j’ai rêvé ma vie. Vienne l’ivresse ! Mais bringue et brindezingue, C’est l’heure de tous les charivaris de l’âme. Mêmes violons, mêmes antiennes… Minuit : l’heure ensevelie, Les archers du temps à cheval sur leur scie Tiennent l’horizon. (Et mon cœur a saigné sur la pure chanterelle.)