Vos
poèmes

Lorsque je vous ai vu pour la première fois,
J’ai ressenti un fait qu’on rencontre parfois.
Lisant ce visage comme on lit une page,
Je pensais à l’ange délivrant un message.
Une page un peu triste, extraite d’un beau livre,
Que seul votre regard, un peu caché, délivre.
Celui de votre vie, aux différents chapitres,
Comme si le dernier eu un mauvais épître.
On dirait la page qu’on ne veut pas tourner,
Pour lire la suite d’une feuille écornée,
De peur que celle-ci soit encore souffrance,
Comme un cœur écorché, qui n’a plus d’attirance.
Lorsque je vous ai vu pour la deuxième fois,
Vous tenant la porte, vous inspiriez la joie.
Votre très beau sourire illuminant la femme,
Je ne saurais pourquoi, j’ai deviné votre âme !
Vous êtes une femme que l’on a écorchée.
On ne s’est pas frôlé, mais vous m’avez touché.
Je voudrais vous donner ce qui de moi respire,
Car tout ce que je sens, de votre cœur, m’inspire.
Vous êtes un vrai livre, très agréable à lire.
J’aimerais tellement, toujours vous voir sourire !
Que ces mots sur ma page aident à tourner la vôtre !
Terminer ce chapitre et en ouvrir un autre.
Si je vous ai gêné, j’aimerais vous relire,
Si je vous ai touché, donnez-moi un sourire,
Si je vous ai troublé, j’aimerai vous séduire.
Si je me suis trompé, je préfère m’enfuir.