Englouties, les passions ne sont guère mourrissantes, Elles gardent, dans une ombre humide, les souvenirs D'une main effleurée, d'yeux et de doux sourires, Alors, ces brèves tendresses mènent à désespérances.
Oui, la perte des heures défuntes amorce vifs regrets Que masquent fortes joies et bonheurs du présent. Lorsque nos vies s'agitent entre gouffres et apogées, Les étoiles pleurent parfois les soirs d'un bel été.
Long dans les affres, court dans l'extase, le temps périt, Il forme nos souvenirs et aide fort à l'oubli. Pourquoi lui en vouloir ? Il peut être un ami, Pour celui qui souffre et sait que cela finit.
Le bonheur arrive quand meurt la douleur, Vienne cet instant, Et le rêve sera.