C’est au bord de ce ruisseau ou l’eau est si pure Que je pose tout mon fardeau de mon passé si dure Regardant mon reflet d’un visage imparfait Oubliant tous mes rêves forgés dans ma tête D’un bâton de saule je fais quelques vagues Je suis loin d’être beau pour quelques femmes Des larmes s’échappent fuyant la tristesse de mes yeux Un moment s’attardent le long de mes joues creusent Il me manque une présence que je croyais divine Sur des toiles blanches qu’elle savait rendre fragile De ces ronds que je fais dans cette eau Je me plonge au fond de mes songes Allongé sur l’herbe attendant une caresse D’un vent qui se lève d’une brise légère Je ferme mes yeux Pour un voyage heureux