On les appelait la parenthèse Car chez eux, on se sentait bien Aire de repos pour les fadaises Du monde extérieur et du mien
On y venait se ressourcer En petites choses fondamentales Rire tranquillement sans être jugé Parler de Dieu ou des portables
On était prié, dès l'entrée De laisser ses merdes à la porte Tous ces problèmes mal digérés Ciao! Que le diable les emporte!
Ils avaient l'oreille attentive Tout l'monde se voyait écouté Mais aussi la réplique vive Et du plaisir à s'enflammer On aurait cru, parfois, entendre un livre Mais moi ça n'm'a jamais gêné
Et quand on se rentrait maison On avait laissé derrière soi Quelques kilos d'idées très con Qui bloquaient l'accès à la Joie
On les appelait la parenthèse Car chez eux, on se sentait bien Aire de repos pour les fadaises Du monde extérieur et du mien