Allez, vite les enfants, ramassez sans attendre Le pain et les cerceaux laissés là sur le sol ! Reprenons au plus vite par les plaines et les cols Le Tour de Gaule qui sue au soleil pas si tendre Au doux mois de juillet.
Oui, après la baballe, revenons au sérieux Des rois de la pédale qui mitonnent gentiment Comme un bon pot-au-feu qui cuirait sous nos yeux Sous un soleil de plomb distillé ardemment Au doux mois de juillet.
Jusqu'à la fin du mois ils vont rouler jeunesse Prenant dans les descentes des risques insensés S'épuiser au passage de cols escarpés Et sur leurs pauvres selles, laisser la peau des fesses Au doux mois de juillet.
Qu'il est dur de les voir sur nos petits écrans Repousser au plus loin les limites de l'homme Se moquant des railleurs. Et puis il faut voir comme Les signes avant-coureurs prouvent qu'ils ont du cran Au doux mois de juillet.