Contre vents et marées, à l'instar du poète, Je défendrai l'amour et l'homme rayonnant. Car de tous les cotés se lève l'immonde bête Brandissant les couteaux et réclamant du sang. Et tous les abrutis, de gauche comme de droite, Veulent avoir raison criant : << c'est moi qui sait ! >> Et rêvent d'imposer, serrant fort leurs mains moites, La seule vision du monde qu'ils ont pu supporter. Et chacun de hurler : << c'est la faute à Untel ! Rejetons les enfants qui ne pensent pas comme nous ! >> Mais pas un ne se dit qu'en tout petit mortel Il pourrait être utile en voulant changer tout. Ce monde est une merde et pue tant la misère Qu'il est normal un jour de baisser ses deux bras De fatigue devant les arguments d'enfer Que chacun développe en bavant son "combat"... Si fatigué je suis De tous ces abrutis Je me mets en vacance Et salut les amis...