Le vent a moissonné les gestes gracieux De notre amour sincère, une feuille d’aurore Aux immortels couchants ! Remous capricieux ! J’ai entendu ton encre ou j’ose à peine éclore.
L’allure débraillée en matin de printemps, Je darderai l’étoile éclose de ton rêve, Je t’offrirai l’éclair de mon âme, le temps D’une éphémère vie, un dévoué sans trêve.
Ambitieux d’espoir à l’abri des lotus Sacrés, et sur le lac immortel, l’espérance Est des schèmes émus, des songes court-vêtus Un sanctuaire en fils brodés de patience.
Un calicot fleurit d’or pour te contempler ! J’ai rêvé ton soleil ou dansent tes lumières, Et j’ai carillonné la noirceur pour pleurer ! Sur ta peau j’ai glissé sur tes épistolières.
Et ta fontaine arrose ainsi tes mots d’amour Que l’océan des nuits profondes et magiques A dessiné l’éclat des violons du jour Ou le silence implore ainsi nos sens cloniques !
L’écho de mes douceurs s’évanouira au ciel Comme un cristal limpide, un tableau poétique Illuminé d’aisance, un amour essentiel Pour tracer le portrait de notre été lyrique.