Au bout de l’horizon l’indépassable et vide De sens sur le papier, — Je me souviens du jour Ou tu m’as enlacé ! Un au revoir aride, Et j’ai laissé glisser toutes mes pluies d’amour.
Entends-tu de l’éden les flutes sifflotées L’air de ta symphonie inca, le temple saint D’un cœur ! L’inhabitable ! Et de tristes pensées ! L’oracle sibyllin d’un dogme sacro-saint ?
Le silence des fleurs emmêle les couleurs De tes coquets lilas, — Ils sont encore là ! Quand s’éveille la nuit se dérobent mes peurs !
Dans mes yeux le temps pleure, ainsi tout l’au-delà Maquille un monde blanc, et s’excite ma peine, Des larmes carnaval où s’écoule la haine !