Sur la colline onduleuse, l’horizon Repeignait une vive lumière. Le soleil flambait l’herbage Converti par force, un miracle perpétuel !
— Ô ma dilection, j’ai vu tes sentiments ! Baller dans le suspens de mes recueillements. L’abandon absolu de ma folle jeunesse S’évanouit à l’ombre opaque d’une ivresse.
Une sacrée cérémonie empoignante Déchira mon cœur en poussière, Et l’inachevée pyramide Se reconstruit en un poème symphonique !
— Ô l’émouvant appel au bonheur retrouvé, Écrit le schibboleth d’un amour envoyé ; Et sous le merveilleux la coupole céleste Respire mon prénom demeurant si modeste..
Les vapeurs de mes rêves récurent L’agréable féminin singulier Qui vibre dans ton univers Absolument magique, vertu d’un miroir !
— Ô toi la pureté d’âme mielle l’unicité D’un penseur isolé, d’un poète attristé ! L’utopie humaniste, un emblème mystère De l’incarnation ! D’une belle étrangère !