J’ai découpé mon âme en morceaux de métal, Gravé ma mort subite au seigneur des ténèbres, Sur mon chemin de croix l’enfer est ancestral, Des pétales d’acier qui vantent les funèbres.
L’éveil des feux la nuit, une clé du bonheur ! J’existe et je péris, un velours de coton, Mes yeux à l’horizon respirent la saveur D’un sucré, un remugle, une odeur d’abandon.
Recouvert de flocons noirs ma tombe marbrée Souriait aux passants, sur les pavés glissants Saignait un ciel crevé ! Et mon âme a pleurée Sous ces vastes fardeaux, des maux désespérants.
J’ai trouvé mon image aux berges de l’hiver, Un miroir sans échos fondés, effarouchée Mon encre s’est teinte avec le feu de l’enfer Et à présent ma vie est sans gout, condamnée,
L’incessant hurle au vent et traverse le seuil De l’implacable où l’or de mon cœur s’est marbré, Je danse avec mes maux, chiale mon grand deuil — Le glaive de la mort a clos mon épuisé…!
L’incessant hurle au vent et traverse le seuil De l’implacable où l’or de mon cœur s’est marbré, Je danse avec mes maux, chiale mon grand deuil — Le glaive de la mort a clos mon épuisé…!