Des yeux en flambeaux, Dans un cœur saignant, Une amitié en opium, Des horizons temporels. Le pouvoir d’une fleur sauvage, Une créature qui aime Mes intérieurs dépouillés, Des saints baisers mouillés Par des doigts habiles ! J’ai dormi près de toi Une confession complète L’image de tes images Qui embrume mon miroir. Il faut que tu viennes Pour que je te respire Il faut que tu sois là Pour que je me meure Dans le creux du monde. Je saigne tes affreuses peurs, Sans regret, nous imaginer ! Vêtu de toi, je réalise Que j’ai mal ! Très mal ! L’ombre du jour marche Sur la lumière de ma mémoire, Les cheveux aux vents, L’allure décidée, je pars Nourrir les rêves du soir. Enlève-moi, car j’ai oublié De me faner en toi ! Pardonne-moi, demain Je ne reviendrai pas, Car le souvenir s’éteint Et se décompose Comme la gloire, Étrange je tremble Comme les feuilles Mortes, la nuit deviendra Ma voisine illuminée, Sur un désert bousculé Par tes pas sans visage, L’aube infidèle écrit L’innocence au ciel…