Parsemé de velours, Ô ma chérie j’absorbe La soie de ton cœur d’or qui fait briller l’amour. ― J’ai décousu le fil de coton de ma lèvre….
Le nacré de mes yeux si soyeux se résorbe Sur tes jolis atours ma bien-aimée, un jour Aux couleurs pompadour et mon désir s’enfièvre.
Tu es l’art de ma vie avec tes vers puissants Qui soufflent l’interdit, Ô ma douce folie Encombre tous mes sens ils sont si captivants, À tous rythmes chantants tu es ma poésie.
Dépouillée de l’extase incarnée de mystères Tu as pris mes secrets, ma joie fut un sucré, Illuminé ― Je meurs au for des éphémères. L’air est peuplé d’amour, tu m'as réinventé !
Nos vies sont des bouquets de fleurs perpétuelles ― Un occulte vivant et d’ondes euphoriques... ! Brûlantes sont nos eaux irisées par nos larmes.
Et au delà des temps l’or de nos essentiels Fleuriront nos ébats et nos jardins lubriques, Le soleil des amants m’éclairera tes charmes.