Aujourd’hui c’est un jour tendre l’été devient Le ruban opulent d’une femme envoutante, Et s’ouvre le portail d’un rêve qui revient Dans son conscient natal ! Une âme érotisante !
Dans les nuages bleus, son beau visage fardé Empourprait mes premiers instants d’anagogie, Et j’invoquais son nom, c’est un cœur irisé Que j’avais accueilli, flirte ma symphonie !
Et l’horizon sentait la framboise, au lointain L’astre désattristait l’or de ma chrysalide, Puis elle était l’oiseau mythique au clair matin ; L’utopie engendrait l’éphémère invalide !
— Et ton iris sauvage avait cousu la nuit Des temps, avec du gros fil d’étoile filante, J’inventais un silence ému, un divin bruit D’un arpège de harpe en adorable amante
Dans mon âme troublée enfin je jouissais La délectation ! Mon idylle amoureuse Chuchotait l’excellence ardeur, et j’aiguisais Mes sens ; une saison si noble et si fugueuse !
— L’existence grandit ! Des rêves dénudés S’écoulaient chaque jour, les feux d’une étincelle Ou l’onde devenait des soufflards pavoisés ! Et dans le crépuscule encore doux, t’excelle !