Flotté sur les sommets, et j’ai touché la lune Pour m’abreuver de toi, véritable arc-en-ciel . Soudé à l’horizon et fleurir sans rancune.
Comme un baiser discret, je viendrai cet été ; — Mets le feu à mes nuits pour éclairer ma route ! Je bois déjà le lait de ton corps dénudé, Et je m’habillerai de toi, sans aucun doute.
Les secrets de tes mots s’enflamment sur ma peau, Comme un poème écrit sur du papier d’étoile. L’haleine d’un zéphyr cueille un tressé roseau.
L’encre de mes regards recoiffe la grand-voile De ton âme de feu ; l’amour rouge rubis Écaille tous les sels consommés et soumis.