Mes silences flottaient dans les vents de mes maux ! Sans ombre, le soleil moulait l’or de mon âme. L’empire sur moi-même efface tous mes mots, — La poussière devient une onde qui m’entame.
L’horloge des regrets brade mes éternels, L’orgueil s’est aiguisé, il noie le rouge ardent Qui m’emporte avec toi au pays des merveilles. Mon amour, entends tu remuer les cieux hurlants ?
Pleure la nuit des temps qui déverse un flot Sur ma plaine glacée et nos années passées, Les feuilles de la vie ont rougis dans l’îlot Des candeurs, émouvant, et nos corps tant pressés.
Les troubles sont épris, semés d’affolements… ! La nuit, l’ombre sauvage est si martyrisée Qu'elle aveugle la mort je deviens un dément Des maux, ils proclamaient au ciel leurs excusés.