Oui mon amour mon cœur a revêtu l’habit De tes rêves ; troublante image saisissante ! Ton visage était là ! Le fidèle acabit Parcourait tous mes sens, une voix apaisante !
Se transperce ton corps nu que de passion, L’opium raffiné d’une humble symphonie D’un prince vertueux, l’artiste ! L’onction Divine ! J’inventais la céleste harmonie.
Vierge d’un jardin clos, et d’une fiancée Danse nos endiablés vertiges de plaisir, L’écrin d’un luxueux breuvage d’un trophée.
Et le ciel le savait ! Le regard poétique Sur les étés sans fin d’un poème ascétique.