J’ai vidé mon corps sous les feuilles de ton cœur, J’ai posé mon ombre humide sur ton bonheur. Le temps s’est suicidé avec l’âge ! Et pourtant L’horloge a fui nos abandons en aveuglant La lumière du jour, comme un sonnet galant !
Les ruisseaux flirteront avec nos vers, et l’eau Rimera avec notre vie, quel beau flambeau ! Je serai nu dans ton cœur, comme la romance Qui jouit devant l’éclat de ton élégance, Comment t’offrir cette ivresse, douce espérance !
J’ai miellé mes yeux au son de tes vers, l’étrange Se déshabille en cœur de rêves, oui mon ange La neige fond comme une onde secrète au jour. Entends-tu ma belle, les feux de mon amour ? — A ma paupière, se peint ta verve glamour.
Troublée la symphonie de l’écho te respire, Assis dans le couloir de mes vents, je t’aspire Comme une reine d’Égypte, un vertige hadal! Et dans un long murmure de pluie, le cristal Étincelle à ma bouche, un sentiment lustral !