Mon charmant papillon butine moi sans cesse, — Naturelle élégance exquise ! Raffiné Vertige de ma fibre, et mue ainsi l’ivresse Qui s’enlace au plus haut sommet de ta beauté !
Ô ! Mon amour il pleut tout ton or dans mes yeux, Des gangues sans pareil, et sur l’aspre de sable Le doux soleil germa cette Erg du merveilleux, Ce fut toi Farida, et naissait l’agréable…
Et c’était, un vingt-six avril, un millésime Attendu, —Sirius brasillait son Intime ! Le désert a fleuri l’eau ma douce princesse…
Aujourd’hui et demain, je serrai les vendanges D’un amant amoureux, danseront tous nos anges. Mes vents du soir seront le port d’une déesse.