Lorsque les jours s'allongent, en Juin Le chant des oiseaux m'interpellent La rêverie envahit l'esprit En espérance d'amour divin. Prenant la route en pélerin, S'acheminant en tapinois, La joie m'imprègnera demain Mais ne serait-ce un gîte au loin ? D'ici là que de distances parcourues ! A l'heure exquise d'un soir d'été Quand la lune nimbe le sol mouillé , Dès lors l'apaisement me gagne. Sous la poussée légère du vent L'étang reflète un saule pleureur Ainsi qu'un vieux miroir brisé A l'heure exquise d'un soir d'été.