Mon coeur blessé s'avoue vaincu Que la nature me jette un sort, J'évoque alors les vallons parcourus Pour séjourner quand je serai mort Au plus profond d'un trou perdu. Là, deux ruisseaux cachés sous un pont de verdure, Sillonnent en serpentant cette heureuse nature. La source de mes jours comme eux s'écoule Y penser me tourneboule... Le temps passe sans bruit et sans retour Tel l'eau dans son lit il court. Voici l'étroit sentier d'une vallée DAns mes souvenirs je m'en suis allé.