Mélissa, écoute-moi quand je parle de toi. Ta robe à fleur, m'évoque un pleur. Celui d'un saule qui m'abritait jadis.
Sous ses feuilles, je te rêvais : à moitié endormi, à moitié vraie. Dans l'herbe complice s'epanouissait ma malice.
Mélissa, t'existes pas. C'est plus facile comme ça. Je peux t'écrire et même te faire rire. Car tu es une chanson, qui se clame sous un balcon. Calme sérénade, belle impression qui se chante avec passion.
Mélissa, ma muse de son et de papier qui sent la rose et la forêt. Envole-toi ! et laisse moi plein de regrets.