Vibrations dans le silence ambre chaud tu es azur sur la peau iris de soleil tu es chant des vagues ruisseau qui chantelle au bord des lèvres tu es rumeur paupière mi-close fuyant l’éclair tu es rose épanouie de lumière tu es clair-obscur entre les bras du chêne vert qu’anime d’or l’ astre en sa naissance .
En rêve tu me souris et moi je plonge dans le flot du regard tout bleu de songes étang clair de jouvence
Eté viens au cœur en jachère aux sables mouvants de solitude où j’erre.
J’écris
Amour sable or en mouvement liquide transparence tempête et tourments écume des sentiments l’été se perd je t’attends au bord du récif de mes instincts primaires sous les étoiles au firmament
toi allongée sur la dune moi mendiant le pain de cette infortune dans la sébile des serments
combien de cœurs laissés sur l’estran quand lasse s’efface l’heure d’enchantement l’amour s’est perdu dans l’écume
l’été trépasse voletant moi papillon en la nasse mort dès le couchant.