Il est de ces jours où la nuit me tourne autour En marchant vers le haut de la colline Je vis, je crois et j'imagine Dans le plus simple appareil et sans contre-vérité Il est temps pour moi d'aller voir la jetée En avançant vers ce lieu où mon avenir va finir Je fais le bilan des amalgames et du mépris Sur la pointe des pieds, ma chute va s'engager Je dis Adieu au trop peu qui n'en veut et me laisse allez Dès lors un éclair surgit et vient se planter juste ici Une forme d'escalier m'accueille pour me sauver la vie J’étais parti dans un esprit de désillusion et voilà Que je monte sur un escalier qui scintille, j'y crois pas Arrivé en haut de ces marches illuminées Je rencontre des êtres beaux et survoltés Qui me pressent de croire en mon nom et de dire oui A mon âme soeur qui est là et qui se languit Deux oui devant un nom cela est tout sauf un ersatz Nos bouches s'effleurent et tout s'efface Cette folle montée et cette chute de la falaise prennent fin Un éclair dans l'état a vaincu la force du destin