Grande pièce délabrée des amours anciennes Sang, fureurs et bruits, Oubli sous le dais des défaites !
Des lits partout fermés aux innocences altières, Les seins droits comme le sucre de la vie, Le sort des bouches sauvages Chantent les retours fertiles.
Mais le sang, bon ou mauvais, ment Car sa couleur est de larmes Qui dessinent sous l'ourlet du regard Le sel de la souffrance Toujours transparente. L’œil ne tend qu'à ce que l'esprit voit Et les sanglots des nuits impénétrables Brusquent la quiétude des matins Les plus foireux qui soient.
Je voudrais redormir dans tes bras Si ceux-ci n'étaient volcans éteints à jamais.
Sur les scories ma couche tangue Entre les avants et les après Où je demeure un point, C'est tout.
Fragments du temps qui passe échevelez mes rêves ! Et vous, revenus du temps, Qu'avez-vous retenu De tant d'amours enfuies ?