Dans l’obscur Ce qui vit est dans l’orbe de la douleur Car humblement cède à la douleur l’endurant Résonant d’euphonie et de tendre démence.
Dans le chemin perdu En ces temps de novembre Le ciel en lambeaux comme une guirlande Illumine la main qui te caressa.
Soir évanescent de lune incandescente A la pourpre sanguine Bleuit le crépuscule accordé Comme une harpe au cri de l’aube pure.
Ainsi la parole fit place au silence Et se déploya dans les racines de l’arbre Pour conduire jusqu'à tes yeux Le souffle de la terre et de l’âme du monde.