La figure du cercle est parfaite Sans une aspérité Forme lisse, sans imprévu Toujours égale à soi-même dans sa rondeur A distance fixe d’un point idéal D'un centre à partir duquel elle rayonne. La figure de la vie La figure de l’amour qui lui donne naissance A partir de ce point… Et les hommes sont comme des pierres lancées Dans le Lac de l’univers Grands cercles sur l’eau A la recherche de ce point idéal. Au centre de leur vie.
Parfois les cercles s’emmêlent, interfèrent Et l’univers s’irise et se trouble. De deux centres naît un troisième Qui se répand à son tour dans l’espace Et se perd dans l’infini.