Soupir au sein de la parole pure Alternances de gammes En arrière-fond de la raison. J’ouvre la porte sur le jardin Les fleurs embaument Et mon regard s’égare dans le soir. Coups de gong à l’arche perdue Le moine prie Ses pensées arrêtent le temps Gammes descendantes Vertiges dans la parole déposée sur cette fleur Comme une arrogante certitude… Pourtant les clapotis sur l’eau demeurent Pas des fantômes sur le piano Traces dans le sable blanc Epineuse source d’aurore bleue. Qu’affirme la pendule accrochée au temps ? Véridique impatience dans le verger désert Source de vie au soleil couchant Vibrations souterraines Où se cache la martre. Ne pas fermer la main sur le vide Ne pas arrêter la balançoire du rêve S’ouvrir aux senteurs du large Se partager entre toi et toi.