Octobre ne sera plus jamais le mois des fleurs. Guillaume n'enverra plus de baume dans notre cœur , Ses bouquets resteront sur l'étal du marchand, Notre anniversaire n'aura plus l'odeur des champs.
Les fêtes battent leur plein, il faut bien qu'elles se fasse Septembre, ton frère aîné, la trentaine qui trépasse; Août, ton frère cadet , vingt et un ans qui passent; ..18 ans d’un cousin…mais de toi plus de trace.
Tu es de chaque fête, présent dans notre tête Mais tu n'es plus là pour nous faire la causette. Ton absence est pesante, et personne n'en dit rien. T'es devenu Silence dans le calme aérien.
Dis moi… fais-tu la fête encore dans les nuages Es-tu bien dans ta tête , envoies -tu des messages Aux tiens restés sur terre à scruter les indices Guettant le moindre signal allégeant nos supplices?