Un soir d’été, l’hiver a pénétré nos cœurs; Guillaume s’est éclipsé, sans bruit et sans rancœur, Vers un nouvel azur, plus humain que ce monde. Vers un autre soleil, vers une vie seconde.
Un « mal de vivre » enfoui, que rien n’a pu guérir S’était glissé en lui, pour soudain ressurgir, Balayant de sa fougue une vie prometteuse, L’attirant dans son antre, d’une voix envoûteuse.
« Ma vie fut fabuleuse, » écrit-il en partant « Agréable, tellement épanouie » et pourtant Il s’esquive, furtiv’ment …nous disant « à un jour »… Sa vie n’aura été qu’un trop rapide séjour.
Il nous laisse ici-bas, des questions plein la tête, Nous demandant en outre de faire durer « la fête » Quémandant un « pardon », en nous disant « je t’aime » Pour en finir d'un coup. Un bel amour essaime …