Quand donc viendra le soir où je pourrai comprendre ? Il ne me tarde pas de courir le danger Mais le jour m’éblouit et me rend étranger Aux secrets que les dieux veulent me faire entendre.
Et toujours de nouveaux soleils vont se suspendre Au-dessus du chemin dont il me faut changer Mais crédule, pensant pouvoir me partager L’esprit suit ce seul corps qu’en deux il ne peut fendre
Pourtant certaines nuits, à la lueur des astres, Je vole, plane enfin. Notre monde si vaste Reçoit visiblement les dons de l’univers…
Je me sens aspiré par d’immenses trous noirs Mais sauvé par un astre, repars à l’envers : Il semble me livrer des messages d’espoir.