Avant que je sois né ces sentes odorantes Recevaient déjà l’ombre aimable de leurs ifs. L’esprit régnait serein sur les fleurs d’amarantes Cachant presque l’entrée du jardin aux massifs...
Des enfants y ont ri, jouant à cache-cache, Ont grandi, sont partis oubliant leurs secrets Puis revenus bien vieux revoir sans qu’on le sache L’endroit des temps heureux qu’à mon tour j’aimerais !
Maintenant c’est moi seul qui entends le murmure, Accompagné de chants d’oiseaux ensorceleurs : Deviendrai-je bientôt cette ombre de lémure Que d’autres verront quand ces lieux seront les leurs ?