L’arbre divise ses racines par le carré de la terre et grille le ciel matutinal de ses phalanges florales Le temps sur ses reins de bois filtre le jour et ses fragiles oriflammes de soleil La matinée en extension céruléenne soulève le sol et les fantômes luxuriants de la forêt qui agitent les lumières graphes silencieux. Entre les humidités qui ricochent leurs pâleurs des moires de glèbe en auréoles des traces qui poinçonnent le pas. Le corps accompagne vers le sommet des fronces végétales puis des profils de mousse avant les franges éparses des branles argentés aux tropismes ébouriffés
Les ombres digérées par les lichens se suspendent aux sueurs
L’altitude s’élargit toujours en impatient retour vers elle-même
La plaine penche blanche d’avant les rayons qui explorent les heures suivie de prés par les vertiges où culmine cette satisfaction regroupée sur ses efforts.