Je ne crois plus aux miracles Pourtant d’un coup de poing aveugle La pluie reprend son cours de l’ennui au cours du temps Jamais les volets ouverts sur ta bouche ne résistent Aussi facilement aux coups portés sans ménagement aucun Sur ta poitrine emprisonnée dans un corset sans vie La fille dessine au crayon-feutre une partie Des cartes perdue Le plus dur entracte au moment du gong final Et repart le froid dans le chaud hivernal d’un Brasier brûlant Je ne peux pas te dire comment le voyage s’est fini Tu le sais et collé aux parois de ta mémoire est inscrit Le moment de vérité où le faux ressemble au vrai réel Les images en filigrane dans la poussière matière du vent Défilent à contre-courant dans l’obscurité et le plaisir Tu les modèles à l’image du modèle-mannequin de ta pensée Et jouant sur les contradictions-extractions du paradoxe Je ne veux plus être lié à tes désirs à tes rires carcéraux A la fumée-barreaux-écran que tu tisses et défais Au gré de cigarettes capricieuses dans tes mains-Pénélope J’étouffe et tu le sais sans rien dire.